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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 22:38

 

              
         Autrefois, on disait : mille métiers, mille misères, aujourd'hui, on pourrait dire : mille subventions mille misères. Curieusement, alors que nous sommes en plein débat électoral et que "le droit au logement" s'impose comme un droit légitime, personne ne parle du "revenu d'existence" qui pourrait réconcilier libéraux et anti-libéraux. C'est un revenu minimum décent, une prestation unique, attribuée inconditionnellement à tout être vivant de la naissance à la mort, tout revenu provenant d'un travail étant considéré comme du bonus.

 

Les spécialistes s'accordent à penser que c'est économiquement possible dans nos pays industrialisés. C'est moralement justifié : toutes les richesses produites actuellement le sont, en partie, grâce à l'héritage technologique de nos ancêtres : pas de Bill Gates sans Tomas Edison. C'est socialement inévitable : l'automatisation des tâches réduit le besoin en ressources humaines comme peau de chagrin, nous gagnons de plus en plus notre pain à la sueur…du front de nos robots.

 

Un tel revenu mettrait fin, aux parcours du combattant des précaires, aux ping-pongs administratifs incessants, coûteux en énergies, en temps passé (perdu) et… en fonctionnaires.

 

Loin de pénaliser l'économie, celle-ci fera un nouveau bond grâce à la libéralisation des énergies créatrices, lorsque le monde pourra enfin, sans souci, selon le mot de Frédéric Dard : "avoir de quoi être".

 

Utopique ? Oui comme le RMI il y a 30 ans.

                                                                  Jean Pierre Simon

   


Publié dans le  Ouest france du 1er février 2007 


 

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